Labé : Forte mobilisation à l’inhumation de hadja Zalikatou Diallo (veuve de l’un des fils de Tno A

Ce vendredi 15 décembre 2017, la grande mosquée de Labé a refoulé du monde. Ce, non seulement parce que c’était la grande prière hebdomadaire mais aussi parce que c’était l’enterrement de Hadja Zalikatou Diallo veuve d'El Hadj Chaikou Balde (fils Thierno Aliou Bhoubha Ndiyan). En plus des habitants de Labé, des délégations venues des quatre coins du monde ont communié avec la famille Bah pour rendre un dernier hommage à cette brave femme.

Après la prière du vendredi, El Hadj Thierno Mohammadoul Badrou Bah le grand imam de Labé a annoncé le

programme des obsèques avant de rappeler brièvement qui est la défunte. Ensuite, le cheikh de Labé a présenté les grandes délégations venues prendre part à la cérémonie. C’est entre autres la délégation de Timbo (dans la région de Mamou) dirigé par El Boubacar ; la délégation de la Côte d'Ivoire présidée par Thierno Alimou Bhounaj (l'imam de la grande mosquée de Daloua qui porte dalleur le nom de Thierno Aliou Bhoubha Ndiyan) et enfin la délégation de Pita dirigé par El hadj Bano le Khalil du foutah.

Pour rappel, Hadja Zalikatou Diallo est la fille de Thierno Yaya Pellal (ancien chef du canton de Pellal). Elle est rentrée dans la famille Dow Saré il y a de cela environ 70 ans et elle devait avoir l’âge de 15 ans selon nos informations. Hadja Zalikatou Diallo est restée dans la famille Dow Saré jusqu’à son décès en décembre 2017 autour des ses enfants et petits-enfants. Elle était également la doyenne de la famille de Khaldouyanké à Labé.

Dans la vie active, Hadja Zalikatou Diallo n’occupait pas de poste de responsabilité proprement dit mais de par ses liens de mariage avec la famille de Dow Saré et les liens de mariage de ses enfants, y a eu un monde fou à son inhumation. Des délégations venues de la Côte d’Ivoire d’où est mariée l’une dès ses filles en l’occurrence Hadja Fawziyatou qui est l’épouse du président Sérignolé Bah (ancien ministre et haut fonctionnaire de la république de la Côte d’Ivoire du temps de Félix Hophet Boigni). Ensuite ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants sont venu des États-Unis, de la France, du Canada, …

En marge de la cérémonie funèbre, nous avons recueilli les sentiments de El Hadj Mourtada Balde l’un des fils de la défunte : « un décès est toujours malheureux, toujours douloureux mais c’est encore plus douloureux quand il s’agit du décès d’une maman. Mais vu tout ce monde qui est venu pour son enterrement pour présenter les condoléances, on peu facilement accepté la perte d’une personne aussi chère qu’une maman. Et alors, demander aux uns et aux autres de prier pour elle pour que le tout-puissant la reçoive dans son paradis éternel » a-t-il laissé entendre.

Alaidhy Sow Labé.